Le black friday, T'HEIM aime pas ça.

Un vendredi noir, ça vous fait vraiment envie ?

La première fois que l’expression « Black Friday » apparaît, c’est en 1869 à New-York, le jour où la chute du prix de l’or entraîne un krach boursier historique. Ca pose l’ambiance. Déroute et banqueroute. Ensuite, toujours aux Etats-Unis, dans les années 50, le lendemain de Thanksgiving étant férié, les américains en profitent pour aller faire leurs courses de Noël et les rues en sont « noires » de monde… Good day for business donc.

De la récup’ mais pas dans le bon sens. Alors, la plus grosse journée de promos de l’année, c’est encore une fois, comme Halloween, une récup’ de coutume US. Mais ça n’a rien à voir avec le recyclage et la seconde main. C’est même tout le contraire.

Intéressant pour qui, le Black Friday, en vrai ? Les grands gagnants de cette journée de fièvre acheteuse (50% des français achètent leurs cadeaux de Noël ce jour-là), ce sont les marques de l’ultra-fashion. Celles qui, à 93%, n’offrent pas un salaire de subsistance à leurs salariés, celles qui produisent à bas coût et à grosse marge, celles qui préfèrent la quantité à la qualité, et à qui les sites de production situés à des milliers de kilomètres ne font pas peur.

Le scandale des fausses promos. Et puis, UFC Que choisir l’a démontré dans une récente étude, les promos du Black Friday sont artificielles. Les prix sont gonflés avant d’être apparemment baissés. Vous saisissez l’astuce ? En réalité, le montant moyen des réductions du BF, rebaptisé par UFC Que Choisir « Nid à promotions bidon » est de 1,19% !  Est-ce que ça vaut la peine d’acheter des tonnes d’articles tous le même jour, avec toutes les livraisons générées (plus leur lot de Co²) + les milliers de m² d’entrepôts de stockage installés pour ?

T’HEIM ne brade pas ses produits. Tout simplement parce que nous pratiquons des prix justes toute l’année. Des prix Made in France, un pays où l’on rémunère correctement les salariés et les artisans (du moins on essaie), où l’on paie des taxes pour construire des infrastructures utiles à tous.

T’HEIM ne déstocke pas. Parce que nous ne faisons pas de stock (ou très peu). Nous fabriquons au fur et à mesure de nos besoins, et des vôtres. Nous vous proposons une collection courte mais créative, et surtout de très grande qualité. Une qualité qui est également environnementale et sociale. Non, je ne suis pas en colère, j’explique.

Qu’est-ce qu’il y a dans le prix d’un produit T’HEIM ? Il y a les matières qu'on essaye de privilégier pour leurs avantages écolo, la confection réalisée en Alsace, la formation qui a permis à toutes ces personnes loin de l’emploi de retrouver la fierté en même temps qu’un bon job, les chaussettes tricotées près de chez nous, l’amour du travail bien fait même si on ne sera jamais riches à millions.

Un bon programme pour le dernier vendredi de novembre ? Ralentir. Ne rien acheter parce que pas envie. Aller enfin prendre ce chai latte avec Jérémy et l’écouter nous raconter sa vie. Créer. On la teste cette recette de madeleines ? On se lance dans le point de riz. On rit pour rien ? On oublie le noir. Prêts pour un vendredi rose ?

T’heimons nous les uns les autres ☺

Jérôme